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Destinés à envahir le monde (et notre quotidien), les objets connectés se trouvaient au cœur du projet victorieux porté par Florentine Balakrishnan et Gabriel Blasco (promo 2017), réalisé en collaboration avec Forsk, un éditeur de logiciels prisé par les entreprises du secteur des télécommunications.
« Notre projet de fin d’études portait sur le déploiement d’un réseau d’objets connectés, le fameux Internet of Things, explique Florentine. Afin de déployer notre propre réseau, nous nous sommes servis du logiciel de déploiement ATOLL, conçu par Forsk. À la base, nous avions tous deux choisi ce projet parmi ceux proposés par l’école et avions eu la chance de pouvoir l’obtenir. Les objets connectés représentent un sujet très actuel. Toutes les entreprises commencent à vouloir intégrer des solutions associées à ces objets. » Pour Gabriel, ce projet s’est révélé passionnant de par bien des aspects. « Grâce au réseau développé, même un objet connecté perdu dans la nature est capable de communiquer avec notre portail. Un autre avantage du projet, c’est le logiciel ATOLL, déjà utilisé par Orange ou Bouygues par exemple pour déployer leur réseau en simulant les ondes 3G et 4G émises par les antennes relais. Cela leur permet de planifier le nombre d’antennes à disposer en France afin de pouvoir couvrir les zones et savoir à l’avance quel sera le débit disponible. Le fait d’utiliser ce logiciel pour notre projet nous a permis de mieux comprendre comment ces grandes entreprises travaillent. C’est un plus si jamais ne nous sommes amenés à rejoindre ces entreprises. » Même son de cloche chez Florentine. « La technologie au cœur du projet se nomme Low-Power Wide-Area Network (LPWAN) et elle est adaptée aux objets connectés. Elle permet de consommer un minimum d’énergie, avec un faible débit et une bande passante très limitée, tout en permettant une très grande portée ! »
Le duo était également très heureux d’avoir pu prendre part à cette 20e édition du Symposium de l’école. « Présenter ce projet lors du symposium, c’est d’abord une fierté, souligne Gabriel. C’est forcément gratifiant de pouvoir montrer ce sur quoi nous avons travaillé durant six mois. » « C’est aussi l’achèvement d’une aventure de cinq ans, un honneur qui signifie l’aboutissement de notre cursus, mais aussi une récompense pour avoir réussi à se supporter l’un et l’autre », s’amuse Florentine. Dernier point important pour l’équipe, l’intérêt des professionnels pour leur travail. « À l’issue de notre présentation, il y a eu beaucoup de questions posées par le jury et les professionnels. Plus il y avait de questions et plus nous nous disions que l’intérêt était réel pour notre projet », juge l’étudiante. « Ces questions s’expliquent aussi par la relative méconnaissance du grand public pour cette technologie pourtant déjà utilisée par la société française Sigfox et qui est prévue pour être en pleine expansion dans les années à venir, avec notamment l’arrivée de la 5G à l’horizon 2020 », conclue Gabriel.
Fondée en 1905, l’école d’ingénieurs ESME forme en 5 ans des ingénieurs pluridisciplinaires, prêts à relever les défis technologiques du XXIe siècle : la transition énergétique, les véhicules autonomes, la robotique, les réseaux intelligents, les villes connectées, la cyber sécurité, et les biotechnologies.
Trois composantes font la modernité de sa pédagogie : l’importance de l’esprit d’innovation ; l’omniprésence du projet et de l’initiative ; une très large ouverture internationale, humaine et culturelle. Depuis sa création, près de 15 000 ingénieurs ont été diplômés. L’école délivre un diplôme reconnu par l’Etat et accrédité par la CTI.
Etablissement d’enseignement supérieur privé – Inscription au Rectorat de Créteil – Cette école est membre de IONIS Education Group comme :