Vie étudiante
Recherche
L'international
Passionnée de santé et de technologies, Fanny Pan (ESME Sudria promo 2020) a profité de sa dernière année d’études pour effectuer un double diplôme avec CentraleSupélec, à l’image de son camarade de promotion Aymeric. La future ingénieure revient sur son parcours et cette expérience qui l’a vu évoluer sur le campus Paris-Saclay afin de suivre le cursus Circuits et Systèmes Électroniques Intégrés.
Fanny Pan
Fanny Pan : J’ai longtemps hésité avant de me lancer. Au final, comme j’ai toujours aimé construire des choses, je me suis dit que devenir ingénieure allait me permettre de continuer en ce sens. D’une certaine façon, c’est aussi cette hésitation qui m’a fait choisir une école généraliste comme l’ESME Sudria, pour me laisser suffisamment de temps avant de décider dans quel domaine me spécialiser par la suite. Je voulais pouvoir toucher à différentes disciplines avant de choisir !
J’ai opté pour la Majeure Mécatronique car j’avais pour ambition de produire des prothèses. En effet, au fil des années, j’ai davantage eu l’envie de me tourner vers le médical et le biomédical. Souhaitant pouvoir faire des prothèses sensitives, cette Majeure assez large me permettait de voir ce projet dans son ensemble, de la robotique à l’électronique.
J’ai toujours eu envie d’aider les gens et j’avais même pensé un temps faire des études de médecine. Travailler dans le biomédical à travers l’ingénierie représentait donc la combinaison idéale pour moi ! Quant aux prothèses, j’ai commencé à m’y intéresser après avoir vu une émission de télévision consacrée au sujet. Je trouve ça beau de pouvoir aider les personnes souffrant d’un handicap de retrouver une certaine autonomie. Et dorénavant, j’aspire plutôt à travailler dans la nano médecine !
Je voyais ce double diplôme non seulement comme une bonne opportunité de découvrir de l’intérieur une école prestigieuse comme CentraleSupélec, mais aussi comme un bon moyen d’acquérir des compétences complémentaires à celles de l’ESME Sudria, notamment pour mon projet autour de la santé. J’avais hésité avec le double diplôme en lien avec les biotechnologies, plus orienté modélisation et statistiques, mais j’ai finalement privilégié celui-ci pour approfondir mes connaissances dans le domaine des micro-technologies.
J’ai énormément apprécié le fait que tous les cours reçus lors du premier semestre nourrissaient un projet « fil rouge » : la création d’un amplificateur audio. Chaque fois que l’on voyait quelque chose, on le mettait ensuite en application. Ce n’était pas le format « un cours, un examen », mais une approche très concrète et très intéressante.
Probablement le cours More than Moore (en référence à Gordon E. Moore, à l’origine de la célèbre loi éponyme sur l’évolution de la puissance de calcul en informatique). À chaque cours, nous avions face à nous un intervenant qui parlait de son domaine en lien avec les microsystèmes. L’un de ces cours portait sur l’application dans le domaine biomédical, ce qui m’a permis de découvrir comment les microsystèmes étaient utilisés par exemple dans les pacemakers et d’autres dispositifs médicaux.
J’ai commencé mon stage fin avril, en télétravail à cause du confinement. Il va durer cinq mois et fait suite à mon projet de fin d’études dans le cadre du double diplôme, projet que j’ai développé durant la dernière séquence – à CentraleSupélec, on ne compte pas en semestre, mais en séquences équivalentes à des trimestres ; pour la dernière année, il y en a trois : une de septembre à novembre, une deuxième de novembre à janvier et une dernière, de janvier à mars. Mon projet est en lien avec le biomédical puisqu’il concerne le développement d’un pacemaker pour la recherche animale. Tous les projets sont menés en partenariat avec des entreprises ou des établissements de recherche. En l’occurrence, le mien se déroule en partenariat avec l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), même si j’effectue mon stage dans le laboratoire du GeePS (pour « Génie électrique et électronique de Paris »), basé sur le campus Paris-Saclay. Cela me permet d’avoir accès à des logiciels spécifiques.
Dans la continuité du stage, j’ai prévu de faire une thèse qui reprendra directement le sujet traité !
Un aperçu du projet de création d’un amplificateur audio mené par Fanny
En dernière année du Cycle Ingénieur, les étudiants de l’ESME Sudria ont la possibilité d’effectuer un double diplôme dans l’un des établissements partenaires de l’école. L’occasion de découvrir d’autres domaines, y compris éloignés du monde de l’ingénierie, de se confronter à d’autres approches et d’acquérir des compétences essentielles avant de quitter le monde des études pour le monde professionnel.
Fondée en 1905, l’école d’ingénieurs ESME forme en 5 ans des ingénieurs pluridisciplinaires, prêts à relever les défis technologiques du XXIe siècle : la transition énergétique, les véhicules autonomes, la robotique, les réseaux intelligents, les villes connectées, la cyber sécurité, et les biotechnologies.
Trois composantes font la modernité de sa pédagogie : l’importance de l’esprit d’innovation ; l’omniprésence du projet et de l’initiative ; une très large ouverture internationale, humaine et culturelle. Depuis sa création, près de 15 000 ingénieurs ont été diplômés. L’école délivre un diplôme reconnu par l’Etat et accrédité par la CTI.
Etablissement d’enseignement supérieur privé – Inscription au Rectorat de Créteil – Cette école est membre de IONIS Education Group comme :