La Majeure Ingénierie financière et statistique
Plonger dans l’univers des marchés financiers, c’est jongler avec des chiffres, des algorithmes et des décisions qui engagent des millions.
Avec la Majeure Ingénierie financière et statistique de l’ESME, vous entrez dans un monde où les mathématiques rencontrent la stratégie, où l’ingénieur devient aussi analyste, modélisateur et décideur. Vous ne vous contentez pas de suivre les tendances : vous apprenez à les anticiper, à mesurer les risques, à concevoir des outils pour éclairer les choix des acteurs économiques. Une spécialisation unique en son genre, qui ouvre des perspectives uniques dans un secteur en pleine transformation.
Une formation qui mêle ingénierie financière, finance quantitative et mathématiques
En 4ᵉ année du cycle ingénieur, cette Majeure vous plonge dans un domaine où rigueur scientifique et enjeux économiques avancent main dans la main. Vous développez la capacité à modéliser, coder, analyser, tout en intégrant les contraintes réelles qui pèsent sur les entreprises, les banques ou les marchés.
Au cœur de ce parcours : une double compétence. Les mathématiques, la statistique et la data science pour bâtir des modèles robustes. La compréhension fine des mécanismes financiers pour donner à ces modèles une portée concrète. Le tout dans le cadre d’une école d’ingénieurs généraliste, qui apporte la vision globale et l’ouverture nécessaires pour relever des problématiques complexes.
Atout supplémentaire, cette Majeure offre la possibilité d’obtenir un double diplôme avec l’ISG, renforçant le profil technique par une dimension managériale et financière. Une combinaison rare et valorisante, particulièrement recherchée dans un secteur en pleine transformation.
Les plus de la Majeure
- Double diplôme possible avec l’ISG, grande école de commerce
- Forte composante mathématique et data science intégrée à la formation
- Connaissances approfondies du fonctionnement des marchés financiers et du système bancaire
- Ouverture vers l’actuariat et ses débouchés en assurance
- Liens étroits avec les entreprises du secteur financier (banques, fintechs, sociétés de gestion)
Les compétences acquises pendant vos études à l’ESME
Au fil de cette Majeure, les étudiants acquièrent une expertise technique rare : modèles financiers, méthodes de calcul avancées, programmation appliquée à la finance.
Ces savoir-faire, combinés à une solide culture scientifique, constituent un véritable tremplin pour le début de leur carrière. Ils permettent d’échanger facilement avec des spécialistes du monde de la finance et de contribuer directement aux choix stratégiques des entreprises.
Les principaux enseignements
Tout au long de la formation, les étudiants suivent des modules techniques et spécialisés, parmi lesquels :
- Calcul stochastique
- Modèles financiers de base (Black-Scholes-Merton)
- Évaluation des produits dérivés et couverture des risques
- Développement de produits en VBA
- Machine Learning appliqué à la finance
Les savoir-faire développés
Au-delà des compétences techniques nécessaires, les futurs ingénieurs de l’ESME développent des compétences professionnelles concrètes :
- Modéliser et quantifier les risques financiers
- Concevoir et appliquer des stratégies de couverture
- Exploiter la puissance des statistiques et de l’IA pour analyser des données complexes
- Relier contraintes financières et techniques dans des contextes réels d’entreprise
« Ce semestre a été riche en apprentissages. J’ai même pu décrocher un stage dans une société de gestion, une expérience qui m’a conforté dans mon choix de parcours. »
Des projets d’études uniques
Comprendre la finance, c’est une chose. L’appliquer à des cas concrets en est une autre. Tout au long de la Majeure, les étudiants mettent en pratique leurs connaissances à travers des projets exigeants, qui leur permettent d’expérimenter la réalité des marchés et des entreprises.
Voici deux exemples de projets emblématiques :
Aurum : l’investissement à portée de clic
Comment investir intelligemment sans être noyé sous des informations complexes ? C’est la question à laquelle Fanny Boudarene, Arthur Georgi, Léa Lapalu et Raphaël Minetti-Veia, étudiants de dernière année en Majeure Ingénierie financière et statistique, ont voulu répondre. Leur solution : Aurum Forecast, une application pensée comme un guide personnalisé pour les novices en finance.
L’innovation ? Des prédictions à court terme (J+1, J+7) grâce à l’IA et au deep learning, pour anticiper l’évolution des actions avec clarté.
Présenté aux Master Projects 2024, ce projet a remporté le prix du meilleur projet dans la catégorie Ingénieur Manager. Une reconnaissance méritée pour une idée née… d’une simple discussion entre amis.
Calculer le vrai prix du numérique
Cloud, intelligence artificielle… le numérique est souvent perçu comme immatériel. Mais derrière chaque clic se cachent des ressources bien réelles.
Car pour prendre vie, cette révolution s’appuie sur une extraction massive de matières premières, pour fabriquer des ordinateurs, des téléphones ou des puces toujours plus puissantes… et plus polluantes. Le défi ? Mettre des chiffres sur ce qui reste invisible.
Les étudiants de Majeure Ingénierie financière et statistique ont travaillé à la modélisation du coût financier et environnemental d’une entreprise digitale, en suivant toute la chaîne de valeur, de la mine jusqu’au clic. Un projet qui permet d’ouvrir les yeux sur l’impact réel du numérique et d’offrir aux décideurs des repères pour mieux évaluer leurs choix.
Quels sont les métiers et débouchés de l’ingénierie financière ?
Cette formation ouvre directement sur des carrières dans la finance quantitative et la gestion des risques. Les diplômés ne se limitent pas à observer les marchés : ils prennent part à des missions stratégiques, qu’il s’agisse de concevoir des modèles financiers, d’accompagner des portefeuilles d’investissement ou d’optimiser les outils numériques utilisés par les acteurs économiques.
En entreprise, en banque, en fintech ou en société de gestion, leur rôle est clair : traduire la complexité des données en solutions opérationnelles.
Parmi les métiers accessibles à l’issue du diplôme délivré par l’ESME :
- Ingénieur financier
- Risk manager
- Quant Analyst
- Assistant Trader
- Data Scientist
Nos partenaires
Comprendre l’ingénierie financière
en 5 questions
Derrière les chiffres, les algorithmes et les modèles mathématiques, il y a un métier d’ingénieur qui aide à sécuriser les marchés et à prendre de meilleures décisions économiques. Mais en quoi consiste vraiment l’ingénierie financière ? Quelles qualités faut-il pour l’exercer ? Et à quoi ressemble le quotidien de ceux qui l’ont choisie ?
C’est quoi exactement l’ingénierie financière ?
L’ingénierie financière, c’est l’art de transformer les mathématiques et les statistiques en outils d’aide à la décision. Concrètement, on modélise les risques, on anticipe les variations des marchés et on conçoit des produits financiers adaptés. Par exemple : créer un modèle pour évaluer le risque de crédit d’une banque, mettre au point des algorithmes de trading automatique, ou encore simuler l’impact d’une crise économique sur les investissements d’une entreprise.
Informatique, maths, programmation : quelles sont les compétences et qualités à avoir ?
Il faut d’abord aimer les chiffres : les maths et la data sont le cœur du métier. Mais ce n’est pas suffisant. Il faut aussi savoir coder, utiliser des langages comme Python ou R et manier de gros volumes de données. La curiosité est essentielle : les marchés évoluent vite, il faut rester en veille permanente. Enfin, il faut être rigoureux et précis, car une petite erreur peut avoir de grandes conséquences.
Excel, études des marchés, actuariat… Qu’est-ce que ça fait un ingénieur financier ?
Le quotidien d’un ingénieur financier, ce n’est pas juste des équations dans un classeur Excel. C’est plonger au cœur des chiffres, mais aussi du business.
Ainsi, une bonne partie du temps est consacrée à construire des solutions innovantes de Data Science. Objectif : mesurer la capacité d’une entreprise à investir, anticiper l’évolution d’un marché ou encore vérifier la solidité d’un business plan. L’ingénieur financier se penche aussi sur des dossiers de financements complexes : fusion-acquisition, levée de fonds, investissements internationaux… Tout un ensemble de transactions où chaque détail compte.
Mais ce n’est pas qu’un travail en solitaire. L’ingénieur financier est en lien avec les traders, les économistes et les décideurs pour ajuster ses modèles à la réalité du terrain.
Quel est l’avenir du secteur ?
L’ingénierie financière a de beaux jours devant elle. Les marchés sont de plus en plus rapides, mondialisés et exigeants. Résultat : les entreprises ont besoin d’experts capables de sécuriser leurs choix et de monter des financements adaptés, qu’il s’agisse de lancer une startup, de racheter une société ou de financer la transition écologique.
Par ailleurs, l’intelligence artificielle change déjà la donne : elle détecte des tendances invisibles, optimise des portefeuilles ou lutte contre la fraude. Mais (heureusement) l’avenir ne se résume pas à l’IA. L’humain garde la main pour donner du sens, intégrer l’éthique et transformer ces outils en décisions concrètes.
Quels sont les défis à relever ?
Le grand défi de l’ingénierie financière, c’est d’évoluer dans un monde qui bouge sans cesse. Les marchés réagissent parfois à la seconde, les réglementations légales et bancaires s’empilent et deviennent de plus en plus strictes, la pression éthique grandit. Il ne s’agit pas seulement de faire du profit, mais d’apporter des solutions qui servent réellement l’économie et la société.
Autrement dit, il faut concilier vitesse, règles et responsabilité. Un vrai terrain de jeu pour celles et ceux qui aiment les chiffres, la stratégie et les grands enjeux mondiaux. Et si vous voulez en faire partie, la Majeure Ingénierie financière et statistique de l’ESME vous attend pour écrire la suite.
Découvrez nos autres Majeures
