La Majeure Mécatronique
Concevoir des robots utiles, intelligents et capables de transformer le monde ! Certains en rêvent, d’autres le font. Et si vous faisiez partie de la seconde catégorie ?
Rejoindre la Majeure Mécatronique à l’ESME, c’est vouloir construire une carrière d’ingénieur à la croisée de la mécanique, de l’électronique et de l’informatique. Explorer un univers unique en son genre qui mêle les disciplines de pointe. Créer des machines capables de percevoir leur environnement, de prendre des décisions et d’agir en conséquence.
C’est être au premier rang des avancées technologiques et leur donner vie, du laboratoire à l’usine, de la recherche à la production.
Un cursus qui mêle mécanique, électronique, robotique industrielle et automatisation
Les ingénieurs en mécatronique sont ceux qui font dialoguer les machines avec leur environnement, optimisent les processus et répondent aux enjeux de performance, de fiabilité et de durabilité. Sans eux, impossible de donner vie aux dispositifs actuels et futurs !
Accessible dès la 4ᵉ année du cycle ingénieur, la Majeure Mécatronique de l’ESME vous plonge dans cet univers, à la rencontre des systèmes automatisés complexes.
L’objectif ? Faire en sorte que vous ayez les capacités techniques pour concevoir votre propre robot, piloter des systèmes de commande avancés et imaginer des solutions mécatroniques adaptées à des contextes variés et à de multiples domaines d’activité (robotique, santé, aéronautique, énergie, automobile…).
Les plus de la formation
- Enseignements appliqués à l’usine du futur et aux jumeaux numériques
- Projets concrets en partenariat avec des grandes entreprises et des groupes industriels reconnus
- Acquisition d’un solide bagage technique dans le domaine des sciences de l’ingénieur
- Expertise en robotique industrielle et automatisation
- Domaine innovant qui s’inscrit dans un contexte international
Les compétences développées à l’ESME
Devenir ingénieur mécatronique, c’est apprendre à développer des systèmes automatisés performants, fiables et intelligents.
La formation de l’ESME vous donne les outils pour intervenir sur toutes les briques technologiques d’un robot ou d’une chaîne de production.
Les principaux enseignements
Au cours de leur cursus d’ingénieur, nos futurs diplômés suivent de nombreux modules, parmi lesquels :
- Motorisation électrique
- Robots manipulateurs
- Motion control et réseaux de terrain
- Vision industrielle
- Commande numérique
- OS Temps réel
- CAO électronique
Les savoir-faire acquis
Au fil de ces deux années de formation, les futurs ingénieurs de l’ESME ne se contentent pas d’assimiler des connaissances : ils acquièrent des réflexes, méthodes et des savoir-faire directement applicables dans le monde professionnel.
- Motorisation électrique et contrôle de mouvement
- Conception de robots industriels et manipulateurs
- Développement de cartes de commande d’axes
- Automatisation et pilotage de chaînes de production
- Modélisation avec jumeau numérique pour l’usine du futur
- Conception des solutions mécatroniques
« On ne fait jamais deux fois la même chose. Un jour, je programme un microcontrôleur, le lendemain je monte un prototype. C’est concret, stimulant et ça donne envie d’aller toujours plus loin ! »
Des projets concrets
Au sein de la Majeure Mécatronique, chaque projet est une aventure technique et humaine, menée en lien direct avec les entreprises, en réponse avec les enjeux réels des secteurs industriels.
Voici deux exemples de projets emblématiques.
Water Bot Mada 2.0, un robot pour l’accès à l’eau potable
L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène est, selon l’ONU, le besoin humain le plus fondamental pour la santé et le bien-être. En 2022, pour 1 personne sur 3, cela n’était toujours pas une réalité.
Pour répondre à cette problématique Victor Gonzalès, Louis Keller et Lisa Lacroix ont imaginé WaterBot Mada.
Ce robot mobile autonome a la capacité d’analyser la qualité de l’eau selon trois paramètres : le pH, la conductivité et la turbidité. Puis, il la traite afin d’éliminer les boues, sédiments, particules en suspension, bactéries, micro-organismes et microplastiques. Enfin, il transporte cette eau propre et prévient, via SMS, les officiels des villages. En prime : un panneau solaire, pour s’assurer que le petit robot ne soit jamais en manque d’énergie !
ChessRobot (avec Schneider Electric), tout sauf un échec !
Aux côtés des ingénieurs de Schneider Electric, entreprise leader de la transformation numérique, de la gestion de l’énergie et des automatismes, les étudiants de la Majeure Mécatronique ont relevé un pari ambitieux : donner vie à un robot capable de battre les plus grands maîtres des échecs.
Pour cela, ils ont amélioré, en la rendant intelligente, une cellule robotique existante animée par la technologie Pacdrive3 (commande d’axe). Un beau projet, qui réunit plusieurs briques technologiques : visualisation et interaction via une interface homme-machine (IHM) ; reconnaissance visuelle, analyse de l’environnement et prédiction des prochains mouvements grâce à l’IA et, enfin, une solution robotique pour déplacer physiquement les pièces.
Quels sont les emplois et les débouchés ?
La Majeure Mécatronique de l’ESME ouvre des perspectives variées dans les domaines de la robotique, de l’automatisation, de la production et des nouvelles technologies.
Avec votre diplôme d’ingénieurs et votre spécialisation, vous devenez un profil recherché sur le marché de l’emploi, capable de concevoir, piloter et optimiser des systèmes mécatroniques dans des environnements industriels exigeants.
Parmi les métiers auxquels prépare cette formation :
- Ingénieur R&D en robotique ou automatisme
- Ingénieur méthode en production intelligente
- Ingénieur de conception en bureau d’études mécatroniques
- Ingénieur automatismes/robotique industrielle
- Ingénieur technico-commercial en solutions automatisées
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Comprendre la mécatronique en 5 questions
Bien que passionnante, la mécatronique peut laisser dubitatif celles et ceux qui n’ont pas encore eu la chance de l’étudier plus en profondeur à l’ESME. Vous avez des questions ? Nous avons les réponses !
C’est quoi exactement la mécatronique ?
La mécatronique, c’est l’art de faire dialoguer la mécanique, l’électronique et l’informatique pour créer des systèmes automatisés. Concrètement, c’est ce qui permet à un robot de bouger, de percevoir son environnement et de réagir en temps réel. On la retrouve dans les bras robotisés des usines, les véhicules autonomes, les prothèses intelligentes, les drones ou encore les robots de service !
Qu’est-ce qu’un ingénieur en mécatronique ? Quelles sont ses compétences et qualités ?
C’est un profil hybride, à la croisée de plusieurs expertises, capable de transformer une idée technique en solution fonctionnelle. Il analyse les besoins, conçoit les architectures mécaniques, programme les automatismes et veille au bon fonctionnement de l’ensemble.
Sa curiosité l’amène à explorer de nouveaux procédés et des dispositifs souvent complexes. Sa rigueur à garantir la fiabilité des résultats. Créatif et méthodique, il travaille en équipe sur des projets où se rencontrent conception, électronique, informatique et innovation industrielle.
Quel pourrait être l’apport de l’Intelligence Artificielle dans la mécatronique ?
L’IA apporte à la mécatronique une nouvelle dimension : celle de l’adaptation et de l’apprentissage. En intégrant des algorithmes capables d’analyser et de réagir en continu, les systèmes deviennent plus précis, plus autonomes et plus fiables.
L’intelligence artificielle permet aussi d’anticiper les dysfonctionnements, d’optimiser les mouvements ou la consommation d’énergie, mais aussi d’améliorer l’interaction entre les équipements et leur environnement.
Quel est l’avenir de la mécatronique ?
Prometteur, sans aucun doute. Entre l’usine du futur, la robotique mobile, les technologies médicales et les objets connectés, la mécatronique s’impose dans tous les secteurs. Les entreprises recherchent de plus en plus de profils en mesure de donner vie à ces dispositifs complexes. Un champ d’innovation en constante évolution, où chaque avancée ouvre de nouvelles perspectives pour les ingénieurs de demain.
Quels sont les défis qui attendent les futurs mécatroniciens ?
Les ingénieurs en mécatronique devront répondre à des attentes multiples : créer des technologies plus sobres, renforcer la sécurité des systèmes connectés et tirer parti de l’intelligence artificielle pour rendre les équipements plus réactifs. Ils devront aussi apprendre à faire évoluer les procédés industriels vers plus de durabilité et d’efficacité, tout en restant agiles face aux mutations rapides du numérique et de l’automatisation.
À l’ESME, la Majeure Mécatronique forme les profils qui, avec leur diplôme d’ingénieurs, sauront relever ces défis avec rigueur et créativité.
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