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Grégoire et Maxence (ESME promo 2024) racontent leur premier triathlon de Paris

Un esprit malin dans un corps sain : tel pourrait être le crédo des futurs ingénieurs de l’ESME. En effet, après vous avoir présenté le parcours d’Antoine Ribault (promo 2023), grand espoir tricolore du standup paddle, l’école vous emmène cette fois dans les coulisses du triathlon de Paris en compagnie de Grégoire Maringe et Maxence Mitrovic-Boguet (promo 2024), deux étudiants qui, le 26 juin dernier, se lançaient pour la première fois dans un telle épreuve… tout en portant les couleurs de l’ESME !

Grégoire et Maxence (ESME promo 2024) racontent leur triathlon de Paris

Grégoire et Maxence

Quand a germé cette idée un peu folle de participer au triathlon de Paris ?

Maxence : En fait, cela faisait plusieurs années que j’avais envie d’en faire un mais tout s’est accéléré après en avoir parlé avec Grégoire. Il partageait la même ambition et comptait même participer à celui de Paris. L’idée m’a beaucoup plu et ça m’a motivé à m’inscrire.

Grégoire : Il faut savoir que je viens d’une famille de sportifs : tous mes frères et sœurs se sont déjà lancés dans un challenge de ce genre, avec des marathons ou triathlons ! Étant le dernier de la fratrie, il était pour moi de « rentrer dans ce panel ». (rires) Et après trois années à faire du sport de façon plutôt intermittente, j’ai vu ce triathlon de Paris comme un bon moyen d’enfin me lancer. Avec Maxence et Rémi Bostvironnois, qui malheureusement se blessera avant la course et qui ne pourra donc pas participer, nous nous sommes donc motivés pour atteindre cet objectif ensemble, d’autant plus que ce triathlon nous paraissait plutôt accessible, dans le sens où ça restait un petit « triathlon sprint ». À partir de là, chacun a commencé à s’entraîner de son côté pour être prêt le jour J.

Un triathlon, ce n’est pas juste une discipline, mais trois : la course, le cyclisme et la natation. Aviez-vous déjà une expérience dans l’une d’entre elles ?  

Maxence : Moi, j’étais plus axé vélo pour en avoir fait pas mal en compétition et en club quand j’étais jeune. Par contre, pour le reste, ce n’était pas trop ça ! (rires) J’ai démarré justement la pratique de la natation pour ce triathlon. Je me suis aussi beaucoup entraîné pour la course car j’avais des petits soucis de santé au niveau des genoux. Cela n’a pas été tous les jours facile, mais j’ai persévéré !

Grégoire : C’était le contraire pour moi ! (rires) En effet, j’ai commencé à faire beaucoup de natation et de waterpolo dès mon entrée au collège. Et comme c’est quelque chose que j’apprécie énormément, je continue de nager régulièrement hors club depuis 7-8 ans. À l’inverse, étant fumeur, je voyais vraiment la course comme ma plus grande faiblesse. Enfin, pour le vélo, j’en pratiquais aussi un peu même si, pour le triathlon, j’ai investi dans un modèle plus adapté. Et pour m’entraîner, j’avais décidé de venir tous les jours en cours et de me déplacer uniquement à vélo. Mais oui, la natation était ma seule vraie force !

Grégoire et Maxence (ESME promo 2024) racontent leur triathlon de Paris

Chacun s’est donc entraîné sur ses points faibles. Pour autant, aviez-vous tout de même une appréhension avant le top départ ? Et des objectifs à atteindre ?

Maxence : Je m’étais fixé de boucler le parcours en moins de 2h et, pour y arriver, je voulais tout donner sur la partie vélo. Même si je m’étais également pas mal entraîné en natation, j’avais comme Grégoire décidé de reprendre le vélo pour faire des déplacements tous les jours jusqu’au triathlon. Pour les appréhensions, j’avais juste un peu peur qu’il y ait trop de monde dans l’eau, qu’on soit tous un peu trop serrés, à se jeter les uns sur les autres…

Grégoire : Contrairement à Maxence, au départ, je ne m’étais pas fixé d’objectif si ce n’est de finir le triathlon. Ma principale inquiétude était de justement de ne pas y parvenir. J’avais un peu peur de l’enchaînement des trois épreuves et de connaître un problème musculaire ou de cardio. J’appréhendais particulièrement la course, qui intervenait à la fin, même si je savais que cette étape allait surtout se jouer au mental, la distance à parcourir n’étant pas si longue que ça. Il fallait surtout miser sur le cardio, ne pas aller trop vite et bien se réguler.

Quelles ont été vos performances ?

Maxence : J’ai bouclé le triathlon en 1h30 environ ! Je suis assez satisfait de mes temps de transition sur chaque discipline, notamment sur la natation car j’avais peur de ne pas faire aussi bien que lors de mes entraînements. Je me disais que cela allait être plus difficile dans les conditions du triathlon qu’en piscine, avec une eau froide et beaucoup de personnes dans le canal de l’Ourcq – on avait quand même l’impression d’être des saumons remontant une rivière ! (rires) Mais bon, ça s’est bien passé au final !

Grégoire : J’ai réalisé le même temps que Maxence à 3 ou 4 minutes près. Mais cette poignée de minutes suffit à faire une grande différence dans le classement général des 1 400 participants : par exemple, Maxence avait près de 200 places de plus que moi grâce à ce petit laps de temps ! Je dois avouer être très content de ma performance, notamment sur la natation, mon sport de prédilection.

Grégoire et Maxence (ESME promo 2024) racontent leur triathlon de Paris

Pour aborder un triathlon, la préparation doit être aussi bien physique que mentale, non ?

Maxence : On a beau se préparer, s’entraîner et prendre tous les compléments alimentaires, on n’est jamais vraiment prêt à participer à son premier triathlon car on ne sait pas à quoi s’attendre jusqu’au jour J. Quand on arrive autour du canal de l’Ourcq, l’atmosphère change du tout au tout : on se retrouve au milieu d’une foule immense, tout le monde se prépare, on remarque les participants qui ont l’habitude de ce genre d’événements, notamment à travers leurs super beaux vélos, bien plus impressionnants que nos vélos basiques… Soudainement, la pression monte et on se dit intérieurement qu’on ne va pas forcément faire les malins ! (rires) Personnellement, j’avais déjà commencé à avoir une petite pression la veille, après avoir fait le repérage du tracé et déposé nos affaires. Se dire qu’on va ensuite aller se coucher pour, le lendemain, enfin attaquer ce triathlon,

Grégoire : Je suis d’accord avec Maxence : si tu n’as jamais participé à un tel événement, tu ne peux pas y être préparé complétement. Pour quelqu’un comme moi, qui n’a jamais réellement fait de compétition sportive avant ce triathlon, voir autant de personnes réunies au même endroit, participants et spectateurs confondus, reste assez impressionnant. Mais pour moi, le grand moment de stress a été le top départ. Comme Maxence et moi nous ne partions pas en même temps, je me suis retrouvé tout seul en première ligne. Certains participants parlaient autour de moi, mais moi, j’étais un peu terrifié ! (rires) Par contre, une fois que j’ai commencé à nager, tout s’est dissipé aussitôt : je n’avais plus qu’une idée en tête, celle de finir le triathlon en me donnant à fond.

Maintenant, avez-vous choppé le virus du triathlon ?

Maxence : Pour être honnête, une semaine après, je commençais déjà à regarder les dates des prochains triathlons ! J’ai adoré l’ambiance, la préparation, le fait de me fixer des objectifs et de donner le meilleur de moi-même. Avoir une compétition en ligne de mire, ça vous oblige à vous entraîner encore plus sérieusement. C’est un regain de motivation ! Je compte donc recommencer le triathlon de Paris l’an prochain… enfin si l’emploi du temps de l’ESME me le permet car 2023 est aussi l’année du semestre à l’international. Par contre, quitte à le refaire, autant le tenter sur une plus longue longueur, pourquoi pas dans la catégorie M qui double carrément toutes les étapes.

Grégoire : Moi aussi, je pense avoir été piqué ! Comme Maxence, j’ai été très marqué par l’ambiance et cette idée de s’entraîner à fond pour atteindre son but… et comme lui, j’ai envie de refaire ce triathlon en doublant les distances ! Notre premier, au format « sprint », ce n’était que pour se mettre en jambes. Je me suis d’ailleurs déjà préinscrit pour un triathlon M en Auvergne, là d’où je viens, pour un événement cette fois en plein air, à la montagne, qui se déroulera l’été prochain. J’ai hâte d’y être !

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