La Majeure Motorisation électriques, véhicules intelligents
Passer d’un plein d’essence à une borne de recharge. Remplacer le bruit d’un moteur par le silence d’une propulsion électrique. Ajouter aux gestes du conducteur l’aide d’algorithmes qui perçoivent, anticipent et décident.
Les moyens de transport se réinventent. Avec eux, nos façons de nous déplacer, de travailler, de vivre. La Majeure Motorisation électrique et véhicules intelligents de l’ESME vous prépare à prendre ce virage.
Vous y apprenez à conjuguer énergie et intelligence. À concevoir des moteurs qui réduisent l’empreinte carbone. À développer des systèmes capables de s’adapter à leur environnement. À inventer une mobilité plus sûre, plus fluide et plus responsable.


Une formation pour réinventer les mobilités
Le domaine du transport traverse une transformation profonde. La transition énergétique pousse à repenser la motorisation pour réduire l’impact environnemental. En parallèle, l’intelligence embarquée révolutionne la façon dont les systèmes perçoivent leur environnement et prennent des décisions en temps réel. Deux révolutions qui ne s’additionnent pas mais s’entrelacent, redessinant la mobilité dans toutes ses dimensions.
Choisir la Majeure Motorisation électrique et véhicules intelligents en 4ᵉ année de la formation ingénieur, c’est entrer dans cette zone de convergence. Vous explorez la chaîne complète, de la borne de recharge à la commande des moteurs, de la perception multicapteurs à la planification de trajectoires.
Un parcours qui dépasse le seul cadre de l’industrie automobile. Les compétences acquises trouvent des applications directes dans le transport urbain, le transport maritime ou encore le transport aérien, tous engagés dans la même transition. Cette transversalité vous donne une vision globale des enjeux de mobilité et vous prépare à devenir l’ingénieur qui accompagnera les grandes mutations de secteurs stratégiques.
Les plus de la Majeure
- Une double compétence — énergie et systèmes intelligents — recherchée par l’industrie
- Formation pluridisciplinaire (énergie, motorisation électrique, systèmes intelligents…)
- Enseignements assurés par des experts issus du monde académique et industriel
- Applications variées dans l’automobile, le ferroviaire, le maritime et l’aéronautique
- Pédagogie concrète, rythmée par projets et compétitions étudiantes

Les compétences développées à l’ESME
Pendant leur passage entre les murs de notre école d’ingénieurs, nos étudiants ne se contentent pas d’accumuler des notions techniques. Ils apprennent à passer de la théorie aux applications concrètes.
Au fil des projets, ils développent une vision complète de la mobilité électrique et intelligente. Ils acquièrent les savoir-faire qui feront d’eux, une fois leur diplôme d’ingénieur en poche, les profils recherchés par les entreprises.

Les principaux enseignements
Au programme de cette formation, des sciences de l’ingénierie, bien sûr, mais aussi des cours qui couvrent l’ensemble des technologies clés de la mobilité :
- Machines électriques
- Électronique de puissance
- Hybridation des véhicules
- Systèmes de gestion d’énergie
- Réseaux de communication pour l’automobile
- Systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS)
- Perception et fusion multicapteurs
- Décision et planification de trajectoires

Les savoir-faire acquis
Tout au long de cette Majeure, les élèves ingénieurs de l’ESME développent de nouvelles compétences, parmi lesquelles :
- Concevoir des architectures d’électrification des véhicules
- Intégrer et optimiser les systèmes avancés d’aide à la conduite
- Développer des modules pour les véhicules autonomes
- Relier performance technique et enjeux environnementaux
- Piloter des projets techniques et industriels complexes
Au cœur de notre pédagogie : les projets d’étude
Les apprentissages prennent toute leur dimension quand ils sont confrontés au réel. Dans la Majeure Motorisation électrique et véhicules intelligents, les étudiants travaillent sur des projets concrets qui leur permettent de tester leurs idées, de se mesurer à d’autres équipes et d’imaginer des solutions applicables à la mobilité de demain.
Voici deux exemples de projets emblématiques.

À vos marques, prêts, RaceVolution
Pas besoin de Lewis Hamilton ou de Charles Leclerc quand on est étudiant à l’ESME ! Andy Detroy, Marie Dubreuil et Baptiste Saint Remy (promo 2025) ont imaginé ce qui pourrait (très) bientôt devenir le futur de la Formule 1 : RaceVolution.
L’idée ? Une voiture miniature, équipée d’un LIDAR, sur une piste modulable, qui apprend à éviter les obstacles, à ajuster sa trajectoire, sa vitesse et à prendre des décisions en temps réel grâce à son système embarqué.
L’enjeu ? Pouvoir tester les voitures des écuries sans avoir à les construire à l’échelle ou à brûler des litres d’essence. Le tout, sans les nuisances sonores, les risques pour les pilotes et à un prix abordable. La révolution en route !
U-Smart : la voiture qui trouve sa place toute seule
Être coincé dans les embouteillages ou réussir un créneau sans stress… deux situations familières qui ont inspiré Milan El Mitwali, Quentin Hemeury et Alexandre Le Pipe (promo 2022).
Avec U-Smart, leur projet de fin d’études, ils ont imaginé un système capable de positionner automatiquement un véhicule entre deux obstacles grâce à des capteurs avant et arrière.
Concrètement, la voiture se replace d’elle-même, toujours au centre de l’espace disponible, que ce soit à plat, en côte ou en descente. Même quand les obstacles bougent, le calcul se fait en temps réel et le véhicule ajuste sa position sans à-coups.
Le résultat ? Une voiture qui se gare seule et garde ses distances dans les bouchons… couplé au prix Énergie des Master Projects 2022.
Automobile, ferroviaire, aérien : les emplois et débouchés
Une fois leur diplôme d’ingénieur obtenu, les alumni de la Majeure Motorisation électrique et véhicules intelligents intègrent les entreprises du secteur des transports, avec des missions stratégiques qui les placent au cœur des évolutions technologiques et de la transformation des mobilités.
Parmi les métiers du secteur des transports auxquels forme l’ESME :
- Ingénieur véhicules électriques
- Ingénieur de conception et validation des systèmes ADAS
- Ingénieur d’intégration
- Responsable d’affaires
- Chef de projets complexes
Nos partenaires







Comprendre l’ingénierie de la mobilité en 5 questions
Derrière le mot « mobilité », il y a bien plus que les voitures et les trains. C’est tout ce qui permet aux personnes et aux marchandises de circuler de manière sûre, efficace et durable.
Alors, à quoi ressemble ce domaine au quotidien ? Quelles compétences demande-t-il ? Et pourquoi est-il au cœur des enjeux de demain ? On vous explique.
Qu’est-ce qu’un ingénieur en transport ?
Un ingénieur en transport, c’est celui qui imagine et améliore les moyens de déplacement : voitures, trains, bus, vélos ou trottinettes en libre-service. Son rôle est clair : rendre la mobilité plus sûre, plus fluide et plus respectueuse de l’environnement.
Deux axes sont aujourd’hui incontournables. D’abord, la motorisation électrique : concevoir des moteurs plus compacts et puissants, développer des batteries plus autonomes et rapides à recharger, penser leur recyclage pour limiter l’impact écologique.
Ensuite, les systèmes embarqués : tous ces composants électroniques et logiciels qui pilotent un véhicule. Capteurs, caméras, intelligence artificielle, calculateurs… Ils assurent la sécurité, optimisent la consommation d’énergie et ouvrent la voie à la conduite autonome.
En résumé, l’ingénieur en transport se situe à la croisée de la mécanique, de l’électronique et du numérique. C’est lui qui transforme les nouvelles technologies en solutions concrètes, pour que les mobilités de demain soient à la fois performantes, intelligentes et durables.
Électronique et curiosité, mécanique et rigueur : quelles sont les qualités et compétences clés ?
L’ingénierie de la mobilité demande un mélange de savoir-faire techniques et de qualités personnelles. Mécanique, électronique, informatique, énergie et développement durable font partie du quotidien.
La curiosité, elle, aide à suivre des usages qui évoluent vite, la créativité ouvre la voie à des solutions innovantes et la rigueur garantit leur fiabilité et leur sécurité. Enfin, rien ne se fait seul : l’esprit d’équipe est indispensable pour collaborer avec des designers, des urbanistes, des décideurs publics comme les usagers.
À quoi ressemble le quotidien d’un ingénieur en transport ?
Le travail alterne entre phases de conception et tests sur le terrain. Une journée peut commencer par la modélisation d’un moteur électrique ou d’un système embarqué, se poursuivre par des essais en laboratoire ou sur piste, puis s’achever en réunion avec les collectivités, des bureaux d’études ou les entreprises du secteur du transport.
Les projets sont variés : améliorer l’autonomie d’une batterie, optimiser la sécurité d’un véhicule autonome ou fluidifier le réseau de bus d’une ville. Toujours en équipe, auprès d’experts du transport, l’ingénieur avance par étapes : analyser, prototyper, tester, corriger. Un quotidien rythmé, où chaque décision a un impact direct sur la mobilité de demain.
Quel est l’avenir de l’ingénierie des mobilités ?
L’avenir s’annonce riche en innovations. Les transports se transforment déjà avec les véhicules autonomes, les trains à hydrogène, les bus électriques ou encore les villes intelligentes capables d’adapter la circulation en temps réel.
L’intelligence artificielle joue un rôle central dans cette évolution : elle analyse les données pour fluidifier les flux, anticiper les pannes, réduire la consommation d’énergie et renforcer la sécurité. Mais la technologie ne suffit pas. L’ingénieur reste indispensable pour donner du sens à ces outils, intégrer les contraintes environnementales et veiller à ce que la mobilité reste accessible à tous.
Quels sont les défis à relever ?
Les défis sont nombreux et s’entrecroisent. Le plus urgent est écologique : réduire les émissions de CO₂ et inventer des mobilités durables.
Vient ensuite le défi social : garantir à chacun un accès simple et équitable aux moyens de transport, en ville comme en zone rurale. Enfin, le défi technologique est permanent : faire dialoguer des systèmes toujours plus complexes — motorisation électrique, réseaux intelligents, véhicules autonomes — sans jamais compromettre la sécurité.
C’est cette combinaison d’exigences environnementales, sociales et techniques qui rend l’ingénierie des mobilités à la fois exigeante et passionnante.
Avec la majeure Motorisation et Véhicules intelligents de l’ESME, vous ne vous contentez pas d’imaginer les transports de demain : vous en devenez un acteur clé.
Découvrez nos autres Majeures




